Le prix du lait

Concernant le prix du lait, des accords avaient été conclus en 2019, il était reparti à la hausse avant la Covid) mais les laiteries n’achètent pas toutes le lait au même prix. Hormis en vente directe, le producteur ne fixe pas son prix, c’est l’acheteur (la laiterie) qui lui impose. Pendant le confinement les exportations de lait ont baissé, certaines industries ont transformé le lait en poudre ou beurre pour stocker les produits.


Selon web agri, le prix du lait était de 361,63 € pour 1 000 litres  en moyenne pour toutes les sortes de lait confondues au 1^er avril 2020 soit 0.36 € le litre de lait mais le prix baisse encore.



D’après LCI, si le litre de lait demi écrémé UHT, dans les supermarchés, est vendu 78 centimes. Il revient au producteur 26 centimes, 33 centimes pour l’industriel, 15 centimes pour le supermarché et 4 centimes de Taxe sur la Valeur Ajoutée soit pour l’Etat.

Or, le prix de lait parfois ne couvre pas les frais à produire de l’éleveur (alimentation des vaches, frais vétérinaires, bâtiments…).



Le lait est surtout consommé au petit-déjeuner mais de plus en plus de français passent ce repas et donc la consommation de lait en France est en baisse. Nous buvons environ 50 litres de lait presque 10 litres de moins par an qu’il y a 10 ans.



Pour savoir d’où provient le lait acheté, il suffit de regarder l’estampille sanitaire ou de salubrité.

 Il s’agit dans l’exemple, ci-dessus, emprunté au site Les produits laitiers.com,  d’un lait français venant du Calvados (14), de la Commune de Meuvaine (430) dans une laiterie ayant le chiffre 01 pour agrément. Le CE montre que le lait produit respecte les normes sanitaires de l’Union Européenne.

Article de Cathy

Les débouchés du lin

Avec le lin, on peut faire des vêtements mais aussi de nombreux produits. Au lycée, pendant presque 30 ans, nous avons été chauffé par une chaudière alimentée avec des anas de lin.

Source Arvalis

A Routot, dans l'Eure, il y a un écomusée - Maison du lin, géré par une association. On peut y apprendre l'histoire, les caractéristiques de la culture mais aussi les différents débouchés dont voici quelques exemples : 

Page Facebook de la Maison du Lin en Normandie

Article de Charles

Le cheval en Normandie

La Normandie est une terre de cheval. Toute la filière est présente. 

Les chiffres-clés de la filière équine en Normandie

- 1^ère  région d’élevage

- 1^ère région pour la recherche équine

- 1^ère région pour l’économie

- 18 000 emplois en Normandie

- 6 700 entreprises et organisations, dont 140 entreprises industrielles

- 1,3 milliard d’euros de chiffres d’affaires annuel

- 117 000 équidés dans des structures (hors chevaux détenus par des propriétaires)

- 4 670 éleveurs

- 12 300 naissances par an

- 40 300 cavaliers licenciés

- 57 organismes et centres de formation aux métiers du cheval

Source : Région Normandie

Deux races font l'objet d'un plan de sauvegarde particulier au niveau régional :

De nombreuses formations pour travailler dans la filière du cheval sont proposées dans l'enseignement agricole.

Article de Thibaut

Le climat

Voici ci-dessous le diagramme ombrothermique d'Evreux (27), publié par Météo-France :

On peut y lire les précipitations mensuelles et les températures maximales et minimales, données fort utiles en agriculture puisque en dépendent la croissance des cultures.

Article de Cyril

Le lin dans l'Eure

Le lin est la culture phare de la région.

En 2018, la production de lin euroise représente 1/3 de la production normande avec près de 21 500 ha.

Depuis 20 ans, la surface départementale en lin a plus que doublé. Cela fait de l'Eure le 2ème département français producteur de lin textile derrière son voisin seino-marin.

Dans le département de l'Eure, quatre opérateurs de teillage sont présents, dont deux sur le territoire du Neubourg : la coopérative de Teillage de Lin du Neubourg, la linière du Ressault. Les autres opérateurs sont Le Teillage Saint Martin et la coopérative Terre de lin.

La production de lin pèse pour 10 % du chiffre d'affaires départemental, pour 6% des surfaces.

La surface moyenne de lin par exploitation est près de 15 ha.

Lorsque les usines de teillage se sont arrêtées mi-mars, moins de la moitié de la récolte 2019 était teillée. Les usines ont repris progressivement leur activité depuis le 27 avril.

Une réduction des surfaces pour 2021, sera nécessaire.

Article de Charles

Le colza

Le colza  est une plante à fleurs jaunes. Il est connu depuis 2000 ans avant JC mais n'est cultivé en France que pour combustible de lampes, à partir du XVème siècle. 

 Selon la variété, jusqu'à 45 % d'huile est contenue dans la  graine. En France, c'est la 3ème source pour faire de l'huile alimentaire végétale après l'olivier et le tournesol.

Les semis débutent entre le 15 août et le 15 septembre. C'est une plante mellifère qu'il faut surveiller car les limaces, charançons, pucerons… en raffolent. Avant l'hiver, la tige mesure entre 10 et 20 cm  et compte une vingtaine de feuilles formant une rosette. 

La récolte du colza se fait en juillet.  Il sera stocké ensuite dans des silos à grains. 

Un kilo de colza dans l'usine Saipol de Grand-Couronne (à moins de 30 km du Neubourg, à côté de Rouen) donne 450 grammes d'huile (alimentaire, bio-carburant) et 550 grammes de tourteaux (pour nourrir les animaux) au cours de la trituration, procédé qui consiste à broyer et presser les graines de colza. Le colza est fortement utilisé dans la fabrication de la glycérine notamment pour les cosmétiques, dentifrices...

Au lycée, nous produisons 5 ha de colza.

Article de Morgane

L'orge

Cultivée depuis l'Antiquité, l'orge est la troisième céréale de France avec 10 millions de tonnes produites par an. 

Elle peut mesurer entre 0.80 et 1 m 20 et est reconnaissable à ses épis à longue barbe et à ses tiges qui feront de la paille. Jeune, elle est parfois appelée par erreur herbe à chat. Elle était utilisée, par les paysans, pour la fabrication du pain, au Moyen Age,  en association avec du seigle.

acces.ens-lyon.fr/

Il existe 2 types d'orge : 

- l'orge à 2 rangs ou paumelle. On s'en sert surtout pour fabriquer le malt de la bière. Il compte en fait 6 rangs de grains par épis mais seuls deux épillets sont visibles d'où son nom. Les quatre autres rangs sont stériles et beaucoup plus petits. Ce type d'orge à l'épi souvent recourbé et est le plus souvent semé au printemps. Il peut être semé après un maïs.

- l'orge à 6 rangs. Consommée du temps des Romains en bouillie, elle l'est encore en Allemagne, en soupe. Elle est aussi appelée escourgeon. C'est une orge d'hiver. L'essentiel de la production est utilisé par les brasseries, un quart de la production sert à nourrir les animaux d'élevage.

L'orge d'hiver

L'orge d'hiver est semée en septembre - octobre tandis que l'orge de printemps se sème en février-mars.

Pour la récolte, on utilise la moissonneuse batteuse comme pour les blés.

Article d'Amélie